L’étrange gâteau au chocolat du Professeur Mechoulam peut-il vraiment soigner 85% des maladies ?

Très chers amis,

Cet homme sur la photo est le plus grand spécialiste du cannabis.

Mais attention, c’est tout sauf un hurluberlu.

C’est le grand Professeur Mechoulam.

Il est à l’origine des premières études sur le cannabis et les cannabinoïdes.

A lui seul, il a publié plus de 280 études à propos du cannabis et des effets de ses composés sur notre corps.

Sans compter les nombreux titres honorifiques qui lui ont été décernés au cours de sa carrière de chercheur.

La première molécule sur laquelle il s’est penché, au début de sa carrière, c’est le T.H.C.

C’est 1 seule des 104 molécules cannabinoïdes présentes dans les feuilles de chanvre.

Et c’est celle qui a mauvaise réputation.

Mais à l’époque, on ne savait pas trop ce que c’était.

Quand il commence ses recherches, le professeur Mechoulam lui-même ne savait pas vraiment dans quoi il s’embarquait.

Et c’est un peu par hasard qu’il a découvert les effets psychotropes de cette molécule.

La drôle d’expérience du gâteau au chocolat de Dalia Mechoulam

Le professeur Mechoulam a demandé à son épouse de préparer un gâteau au chocolat.

Puis de le couper en 10 portions égales.

Et il a invité 8 de leurs amis à venir pour le goûter.

5 d’entre eux ont mangé le gâteau au chocolat « normal » et les 5 autres ont ajouté quelques gouttes de THC pur – une des molécules issues du cannabis – sur leur part.

Que s’est-il passé ?

Au bout de quelques minutes, les 5 personnes qui avaient pris du THC ont commencé à ressentir des sensations étranges :

• L’un d’entre eux se sentait apaisé, détendu, et un peu « déconnecté» de la réalité
• Un autre affirmait se sentir « normal », mais il éclatait de rire toutes les 15 à 20 secondes
• Et une se sentait au contraire très angoissée et très anxieuse.

Et les 5 personnes qui n’en avait pas pris n’ont eu aucun effet inhabituel.

Le bilan de l’expérience est clair : les effets du THC sont différents en fonction des personnes, MAIS dans tous les cas, il affecte l’organisme et le cerveau.

Pourquoi ?

Et bien c’est simple…

Votre cerveau est fait pour accueillir des cannabinoïdes

Nous avons même des récepteurs exprès pour ça.

Il y en a 2 types : les récepteurs CB1, qui se trouvent principalement dans le cerveau et le système nerveux central. En bleu sur le schéma.

Et les récepteurs CB2, qui se trouvent dans la rate, les os et la peau : en rose.

L’ensemble de ces récepteurs forme ce que les scientifiques appellent le système endocannabinoïde.

Je vais y revenir, car vous allez voir que son rôle dans l’organisme est primordial.

Cette molécule, c’est l’anandamide.

Elle a été baptisée comme ça par un des 3 chercheurs à l’origine de sa découverte.

Son nom anandamide vient du mot Sanskrit आनन्द (ananda) qui signifie le bonheur absolu, ou la joie éternelle.

Les scientifiques l’ont appelé comme ça car l’anandamide, et plus largement le système endocannabinoïde, agissent comme un système de régulation du stress afin de permettre à l’organisme de garder son équilibre.

La découverte du système endocannabinoïde est récente.

Elle date de 1987.

C’est vraiment le tout début de cette science.

Et les scientifiques sont loin d’avoir décortiqué tous ses secrets : mais on sait déjà que c’est un des systèmes de communication du corps parmi les plus importants, et les plus complexes.

Il joue aussi un rôle important dans la modulation de la douleur.

C’est en stimulant les récepteurs de ce système endocannabinoïdes, que les molécules actives du cannabis agissent sur la santé.

• Le THC, qu’on trouve dans les « joints » va principalement agir sur les récepteurs CB1 du cerveau.

Il va se fixer au niveau des récepteurs, et induire une sensation de bien-être, de relaxation et de détente.

Mais le GROS problème, c’est qu’en prenant la place des neurotransmetteurs sur les récepteurs CB1, il va bloquer le passage des informations.

C’est ça qui est responsable de ses effets psychoactifs…du sentiment d’être « bizarre » et de perdre le contrôle : votre cerveau est complétement perturbé et n’arrive plus à analyser les informations.

C’est pour cette raison précisément que le THC est considéré comme un stupéfiant, qu’il est formellement interdit et que sa consommation est illégale en France.

• Le CBD en revanche, qu’on trouve dans ce que certains appellent le « cannabis thérapeutique », va quant à lui stimuler les récepteurs CB2, et prodiguer des effets apaisants et régulateurs de la douleur.

En revanche, contrairement au THC, il ne va pas agir sur le cerveau, et il ne va pas non plus bloquer les transmissions neuronales.

C’est pour ça qu’il n’a aucun effet psychotrope ni aucun effet secondaire désagréable.

Et c’est également pour ça que le CBD est autorisé en France (encore faut-il trouver de bons produits, j’y reviens dans 3 minutes).

Vous voyez, quand je vous disais que le chanvre contenait 1 trésor et 1 poison !

Comme je le disais tout à l’heure, le THC, c’est le mauvais côté du cannabis.

Et le CBD, c’est le bon.

Le CBD, c’est le côté relaxant, apaisant voire thérapeutique du cannabis, sans AUCUN de ses effets secondaires.

Comment profiter de ces découvertes dès aujourd’hui

En France, il faudra certainement attendre encore au moins 15 ans avant que votre “médecin de famille” vous prescrive du CBD.

Personnellement, je n’ai pas attendu tout ce temps.

Car il est devenu aujourd’hui possible d’acheter légalement du CBD : comme il ne contient aucune substance psychotrope (le THC), ce n’est heureusement pas considéré comme un produit stupéfiant.

Le problème, c’est que c’est un peu la “jungle” autour du CBD.

Comme ce produit est très prometteur, des dizaines de boutiques ont éclos en quelques mois et vendent un peu… n’importe quoi.

Et je ne parle même pas de tout ce qu’on peut trouver sur le web.

Là, c’est franchement la loterie : vous avez 8 chances sur 10 de tomber sur des produits de très mauvaise qualité… voire dangereux.

Certains peuvent avoir un taux de CBD bien inférieur à celui annoncé sur l’étiquette, ou peuvent contenir des traces de THC indésirables, de métaux lourds ou de pesticides.

Je vous conseille donc de bien faire attention au produit que vous achetez, et de bien vous renseigner avant.

Personnellement, je consomme de l’huile de CBD depuis quelques mois.

J’en prends une ou plusieurs fois par jour, sous la langue, selon comment je me sens.

Voici quelques-uns de mes critères de sélection :

• Chanvre cultivé en France ou en Suisse et certifié « Bio»
• Si possible, choisir un CBD qui a été extrait du chanvre grâce à la méthode d’extraction au CO2 supercritique.

C’est la technique qu’utilisent les meilleures marques afin de garantir un produit final de la meilleure qualité.

• Vérifier les accréditations des laboratoires pour être sûr d’acheter un produit qui ne contient pas de THC et qui a été fait dans les règles de l’art.

N’importe quelle marque de confiance peut vous fournir ses accréditations sur demande, et c’est le moyen le plus sûr de s’assurer de leur fiabilité.

Et vous, est ce que vous avez déjà testé le CBD ?

Vous pouvez me dire ce que vous en pensez et me transmettre vos questions en commentaires ci-dessous !

Prenez bien soin de vous

Charles Duval

PS : le chanvre est certainement la plus vieille plante jamais domestiquée par l’homme.

Elle est originaire d’Asie et facilement reconnaissable grâce à ses feuilles dentelées :

Jusqu’il y a peu de temps, en France, la culture du chanvre faisait partie intégrante de notre patrimoine.

Avant la première guerre mondiale, on était même le premier pays producteur de chanvre du monde.

Et pour cause.

C’est une plante fascinante, et « multifonctions ».

• Sa tige, qu’on appelle la filasse, est constituée de fibres très résistantes, qui ont très longtemps été utilisées pour fabriquer du textile ou du papier.

Au 17^ème et 18^ème siècle, à l’époque des « Grandes Découvertes », on trouve du chanvre partout sur les bateaux des navigateurs : des cordages à la voile.

• À l’intérieur de la tige, il y a une partie plus rigide : la chènevotte. Elle est utilisée en construction mélangée à de la chaux pour former ce qu’on appelle un « béton de chanvre » ou pour l’isolation thermique et acoustique.
• Les graines, aussi appelées chènevis, sont intéressantes car très riches en protéines (20 à 25%) et en acides gras (35%).

Elles sont utilisées dans les industries cosmétiques et alimentaires, mais aussi comme base de peinture ou biodiesel.

• Enfin, les feuilles et les fleurs sont les parties qui contiennent les principes actifs, les cannabinoïdes.

Ces substances sont utilisées depuis longtemps soit pour leur effet thérapeutique et médicinal, soit pour leur effet psychoactif :

• On sait que les Égyptiens s’en servaient comme remède pour soulager les douleurs et éviter les inflammations.

Ils consommaient aussi du cannabis lors de rites religieux… les archéologues en ont même retrouvé des traces sur la momie du grand pharaon Ramsès 2.

• Les Grecs et les Romains l’utilisaient comme médicament anti-inflammatoire, notamment pour éviter les infections des blessures
• En Inde, le cannabis était utilisé dans les rites religieux, pour faire fuir les peurs et libérer les croyants de leurs angoisses.
• Et plus récemment, dans les années 1960 à 1970, le cannabis a connu un nouvel essor notamment avec la mouvance hippie.

Les jeunes se rejoignaient pour fumer ensemble des « joints », dans le but de se faire planer.

Cet effet qu’ils recherchent, on le doit à 1 seule des 104 molécules cannabinoïdes présentes dans les feuilles de chanvre : le THC.

Les gros ennuis commencent ici pour le chanvre et le cannabis… immédiatement étiquettée comme une mauvaise herbe.

Alors que c’est tout le contraire.